Le 05 février, nous mouillons devant la ville de Saint Pierre en Martinique, surplombée par la montagne Pelée. Une courte nuit face à cette ville, ancienne capitale économique, dévastée en 1902 par une formidable explosion qui a anéantit la ville, faisant 29 000 morts. Saint Pierre semble accueillir aujourd’hui moins de vie et d’habitants … toujours sous la menace du volcan. Nous levons l’ancre à l’aube, en direction de l’archipel des Saintes au sud de la Guadeloupe. Nous avons 60 miles à parcourir. Le vent s’accélère dans le canal entre la Martinique et la Dominique. Au sud de la Dominique nous croisons furtivement un petit groupe de baleines globicéphales ou baleines pilotes, nous apercevons leurs fronts bombés et leurs dos noirs mais le groupe s’éloigne rapidement. Déventée par l’île, nous longeons la Dominique au moteur, vers 13H un PAN PAN à la VHF … une femme s’exprime en anglais, elle semble en difficulté au mouillage. Nous lui posons quelques questions, la situation n’est pas très claire … mais notre niveau d’anglais est plutôt rudimentaire ;). Nous hésitons, si nous y allons nous arriverons de nuit au mouillage … ce que nous voulions éviter, en raison des casiers qui bordent les côtes, un véritable fléau ! Aucun autre bateau ne se manifeste et nous ne sommes pas loin, on y va. C’est un sacré sac de noeuds ! La femme est seule à bord, et le bateau dérive selon elle . Le hic c’est qu’elle ne connait pas le fonctionnement du bateau : elle ne sait pas mouiller, ni démarrer le moteur. D après ce que nous comprenons le reste de l’équipage est descendu à terre sans autorisation (sans test PCR ou avant la fin de la quarantaine) et ils ont été arrêtés par les autorités. Elle se retrouve donc seule à bord. Les trois voiliers mouillés autour sont inhabités. Nous lui conseillons donc de frapper une aussière sur un bateau voisin. Les gardes-côtes arrivent, nous expliquons que nous venons juste porter assistance et que nous repartons. ils semblent au courant de la situation, il nous font rapidement comprendre que nous ne sommes pas autoriser à monter à bord de l’autre bateau pour l’aider à mouiller … le voilier est sécurisé avec l’aussière et les gardes côtes sont sur place si besoin … nous repartons.
4 thoughts on “LES SAINTES – MARIE GALANTE – PETITE TERRE”
Toujours un plaisir de lire vos aventures! Les photos nous donnent tellement envie de voyager…. Ici, cela devient un peu longuet avec le couvre-feu, le confinement et le reste…
Profitez-en pour nous!
Mention spécial pour Armel, bravo pour ses livres de bord!
Évidemment Lucas n’a qu’une hâte, retrouver son copain Solal!
Bisous du Hézo!
C’est toujours un grand plaisir d’avoir de vos nouvelles et de vous lire. On voyage grâce à vous car ici on ne peut pas faire grand chose à cause des restrictions en vigueur. Profitez bien et un conseil (si je peux me permettre) ne soyez pas pressés de rentrer!!
Salut la famille, Les photos sont superbes. Et le récit accrocheur ! Fabio, tu as des talent d’écrivain ! (dixit Matteo).
On y était, et ca nous change de notre routine. Bon, on a quand même reçu les cousins ce week-end, c’était chouette ! Et puis dans quelques jours c’est la réouverture des terrasses… Bon courage pour votre dernière ligne droite !! Tenez nous au courant bises.
Quel plaisir de voir ces magnifiques images, vous nous faites vraiment rever! Quelle aventure et quelle chance en cette periode. On voit que l’aspect pedagogique n’a pas ete oublie, des montagnes de souvenir pour les enfants! Nous avons mis recement a pratique les lecons de navigation de Fabio lors de sorties en cata en mer de Chine. Ici, pas question de s’eloigner des cotes mais nous avons eu la chance de naviguer. (si ca se trouve, vous pourriez nous rejoindre –> Panama, puis tout droit)
A bientot dans le Morbihan
Veronique et Francois